Blessure de rejet

 

 


 

 

Un petit rappel sur la notion de masque : le masque représente un type de personnalité qu’on adopte avec son caractère, ses façons de penser et ses comportements. Par exemple : quand une personne se sent rejetée, elle porte son masque de fuyant, c’est-à-dire qu’elle adopte le comportement d’une personne fuyante. Elle va chercher à fuir la personne ou la situation qui la fait se sentir rejetée.

Les masques sont lisibles dans la forme de notre corps physique, chaque masque allant de pair avec certaines caractéristiques du corps. Ils sont très visibles à l’âge adulte. Mais leur lecture n’est pas à faire dans l’enfance ou à l’adolescence, le corps étant en modification permanente à ces périodes.

 

 


 

 

Le rejet est la première blessure à se manifester dans la vie d’une personne : on peut vivre du rejet dès la naissance et même avant la naissance pour certains. Par exemple : l’enfant non désiré parce que le couple parental n’est pas solide, pas prévu dans la durée. Ou l’enfant qui n’a pas le sexe attendu par les parents ou un des parents. Ou encore l’enfant dont la mère est hospitalisée suite à la naissance.

 

 


 

 

    L’enfant qui se crée un masque de fuyant est celui qui vit le plus dans son monde imaginaire. Il recherche sans cesse l’amour du parent du même sexe (le père pour un garçon, la mère pour une fille) ou il transfère ce besoin vers d’autres personnes du même sexe. Il est très sensible à la moindre remarque de ce parent. Il peut développer de la rancune, voire de la haine, tellement sa souffrance est forte ; cette rancune reste souvent en lisière de l’inconscient, l’enfant étant trop dépendant de l’amour du parent pour s’autoriser à l’exprimer.

    Adulte, la personne fuit facilement ou cherche à se cacher, à ne pas être remarquée, particulièrement quand elle a peur ou quand elle pense que sa présence n’est pas désirée ; l’anorexie peut être une manifestation de la blessure de rejet. La personne est souvent dans la lune, pas vraiment présente. Elle s’habille avec des couleurs ternes ou en noir. Dans une foule ou dans un groupe, elle a tendance à être effacée, à écouter les autres plutôt que de s’exprimer. C’est souvent une personne ayant peu d’amis.

    Le fuyant ne semble pas attaché aux choses et aux biens matériels car ils l’empêchent de fuir la réalité. Il est beaucoup plus intéressé par le spirituel. Il peut avoir des difficultés dans sa vie sexuelle parce que la sexualité le ramène trop en contact avec un corps qu’il cherche à ignorer et/ou parce qu’il pense souvent que la sexualité est une gêne pour la spiritualité.

    Le fuyant se rejette facilement lui-même. Il a du mal à voir ses réussites, ses victoires. Il s’accuse quand les autres le rejettent. Il se trouve nul, sans valeur, pas intéressant. Il pense facilement que les autres sont mieux que lui, font mieux que lui.

 


 

La blessure de rejet va de pair avec beaucoup de peurs issues du vécu de l’enfance. Ces peurs, souvent irréelles à l’âge adulte, entraînent un vide d’énergie et une sensation de fatigue. La personne est alors attirée par les choses sucrées pour compenser ce manque d’énergie. Mais c’est aussi la personne qui a le plus tendance à l’anorexie.

La blessure de rejet étant la plus ancienne, elle est bien ancrée dans nos mémoires cellulaires. Elle peut être difficile à conscientiser et à aborder parce que nous avons très peur de revivre la douleur qui y est associée. Nous pouvons commencer à en devenir conscient en observant les situations où nous nous sentons rejetés par les autres. Ceux qui nous nous rejettent sont là pour nous montrer à quel degré nous nous rejetons.

 


 





15/12/2011
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