Message des maladies

 

 


 

 

Notre corps physique est une aide précieuse pour notre évolution : nous avons la chance de recevoir de multiples messages par son intermédiaire. Voici quelques uns des moyens utilisés par le corps pour nous aider dans notre cheminement : ce qui déclenche l’envie de manger, un accident qui touche le corps, les problèmes de poids, les difficultés liées au sommeil, les malaises et les maladies, … .
Quand notre corps envoie un message, il s’agit d’une information qui nous a déjà été proposée sous d’autres formes sans être entendue. Pour comprendre comment l’information arrive au niveau du corps sous forme de malaise ou de maladie, il faut se rappeler la Loi de la Manifestation.

 

 


 

 

Le principe de la loi de la Manifestation

Pour faire arriver quoi que ce soit sur la planète Terre, nous devons d’abord utiliser notre corps mental, puis notre corps émotionnel, et enfin notre corps physique.
Exemple : pour pouvoir partir en voyage, l’idée du voyage germe dans notre tête, au niveau du mental.
Puis, avec notre corps émotionnel, nous nous imaginons à tel endroit, en train de faire telle chose ; nous visualisons notre désir. Enfin, nous faisons les actes nécessaires à la concrétisation du désir, comme faire les comptes pour voir la somme dont nous pouvons disposer, contacter une agence de voyage, réserver un billet de train, … .
Comment l’information de la maladie arrive au niveau du corps physique

Quand notre partie spirituelle, ou notre âme si vous préférez, cherche à nous faire parvenir un message, elle utilise en premier le niveau mental sous formes de pensées qui nous traversent l’esprit.
Exemple : l’envie de déménager, ou de faire la paix avec quelqu’un.
Généralement, l’idée nous revient un certain nombre de fois. Si, pour x raisons, nous choisissons de ne pas y donner suite, l’information arrive alors au niveau émotionnel pour attirer notre attention.
Exemple : sensation de mal-être indéfinissable, envie persistante de ne rien faire quand on est chez soi.
Si l’émotion n’est pas accueillie, le message tentera en dernier ressort de se frayer un chemin par le biais du corps physique : il attirera notre attention à travers un symptôme et une localisation en rapport avec ce que nous n’avons pas entendu.
Exemple : il est temps d’accepter de déménager pour vivre dans un endroit qui nous correspond vraiment. Mais la peur de lâcher, nos repères, de quitter nos amis, de changer de mode de vie nous retient
et nous ne bougeons pas. Nous pouvons nous retrouver avec des problèmes d’articulation au niveau des genoux, ou nous faire une entorse, ou encore nous fracturer une cheville (les jambes servent à avancer dans la vie, à se déplacer).

 

 


 

 

Le mental, dimension la plus élevée du monde matériel : dimension double

Dans le monde matériel, notre dimension la plus élevée est la dimension mentale: elle est à l’origine de tout ce qui se manifeste sur la terre. C’est une question de vibration : les vibrations de nos pensées sont plus légères et vibrent plus rapidement que celles de nos émotions ou de notre corps.
Nous avons vu, avec la loi de la Manifestation que rien ne peut se manifester sans avoir été pensé auparavant, consciemment ou inconsciemment. Or, dans notre mental, deux niveaux coexistent :
Le mental rationnel qui fonctionne sur les perceptions du plan physique et sur les mémoires du passé.
Le mental intuitif qui est relié à notre dimension spirituelle.
Le mental intuitif vibre plus rapidement que le mental rationnel. C’est lui qui nous permet de savoir des choses intuitivement, avant même que notre cerveau rationnel ait saisi les données d’une situation. C’est lui qui est à l’oeuvre lorsque nous rencontrons une personne pour la première fois et que nous avons l’impression de la connaître déjà ; c’est encore lui qui nous fait immédiatement sentir une impression de malaise face à une personne ou un lieu que nous découvrons, sans que nous puissions expliquer pourquoi.


La prédominance du mental inférieur ou mental rationnel

Prenons l’exemple d’un petit garçon de quatre ans : son père lui rappelle régulièrement qu’il faut prendre soin de la nature, qu’il ne faut pas jeter des choses n’importe où, etc.
Ce jour-là, en voiture, le petit garçon voit son père jeter un papier par la fenêtre du véhicule. Sans réfléchir, l’enfant fait remarquer à son papa qu’il fait quelque chose de pas bien. Manque de chance, le papa est de très mauvaise humeur parce qu’il s’est disputé avec son patron et qu’il a des soucis d’argent. Le père, énervé, fait une grosse remontrance à son fils. L’enfant, ne comprenant pas ce qu’il a fait de mal, se met à pleurer ; ce qui amène le père à élever encore plus la voix pour intimer à son fils d’arrêter de pleurer. La scène se finit par une gifle donnée sous le coup de l’énervement ou un père qui secoue rudement son enfant pour faire cesser ses pleurs.


La mise en place d’une croyance

C’est juste une expérience que cet enfant vient de vivre. Si des expériences similaires se répètent de la part du père ou de personnes ayant une forme d’autorité, l’enfant peut en déduire qu’il est dangereux de dire ce qu’on pense, ou de dire la vérité. Ou encore il peut développer l’idée qu’on ne peut pas faire complètement confiance à quelqu’un qui nous aime.
A partir d’une vision déformée et répétée, le petit garçon peut établir un lien entre le fait de dire la vérité et le fait d’être  quelqu’un de mauvais. L’association qu’il fera alors inconsciemment, « être soi, dire la vérité = être mauvais, pas aimé » finira par devenir une évidence, il l’aura transformée en croyance.
Par la suite, quand il vivra une situation où il aura envie de dire ce qu’il pense à quelqu’un qui représente l’autorité, sa croyance interviendra spontanément et le fera taire. Mais, à chaque fois qu’il agira ainsi, il réactivera sa mémoire douloureuse en lui donnant de l’énergie. Ce faisant, il renforcera sa croyance.
Il se peut qu’à l’âge adulte, ses relations soient difficiles, les autres lui reprochant de ne jamais parler de ses sentiments, ou de ne pas être vrai. L’adulte aura oublié les épisodes douloureux de l’enfance, il en aura seulement gardé la mémoire émotionnelle non résolue et la croyance associée.
Nous verrons dans l’article 19 comment réagir en tant que parent, afin d’aider nos enfants à ne pas développer des croyances qui limitent l’expression de leur être véritable.

 

 


 

L’utilité d’un malaise ou d’une maladie

Si nous étions en contact avec notre nature spirituelle, avec notre puissance divine, toute expérience difficile serait juste reléguée dans le mental, comme une mémoire neutre, sans émotion, sans gros impact. Mais au cours de notre évolution, nous avons laissé le mental rationnel prendre beaucoup trop d’ampleur : nous avons transformé de simples mémoires en croyances mentales.
Des émotions non-exprimées ou mal gérées ont entraîné la mise en place d’une croyance, d’une façon de penser qui ne correspond pas à notre véritable nature d’être divin. Ceci cause des problèmes dans le corps physique car, derrière un malaise ou une maladie , il y a toujours un message : le but est de nous faire prendre conscience d’une façon de penser qui n’est plus bonne pour nous, afin que nous retrouvions notre pleine puissance d’être d’origine divine.


Les formes-pensées et l’ego

Les croyances portent aussi le nom de formes-pensées. Les formes-pensées sont des formes créées par l’énergie mentale. Elles restent autour de nous et sont comme des petits personnages, en permanence en train de nous surveiller pour nous empêcher de souffrir.
Ce sont des parties de nous que nous avons créées et qui existent sur le plan mental. Toute croyance est une association mentale du type « ça = ça ». Toutes ces parties que nous avons créées représentent ce qu’on appelle l’ego et forment une barrière entre notre enveloppe matérielle (corps physique, corps émotionnel et corps mental) et notre partie spirituelle qui est notre véritable nature.
Mais l’ego n’est pas mauvais en soi. Rappelons-nous que les croyances mises en place dans l’enfance, ou héritées de la lignée familiale, le sont pour nous protéger, pour survivre à un âge où notre niveau de compréhension est faible. Elles limitent nos comportements mais nous préservent un temps de nouvelles souffrances que nous aurions du mal à gérer.
Par contre, l’évolution nous conduit à apprendre la maîtrise de l’ego qui doit rester à sa place et ne pas nous diriger. Ceci est important à la fois sur un plan individuel et sur un plan collectif. En voici la raison.
Les égrégores

Les pensées de même « qualité » se rejoignent et créent ce qu’on appelle des égrégores : ainsi, il existe des égrégores de vengeance, de violence, de jalousie, de colère, de souffrance mais aussi des égrégores de compassion, d’amour, d’entraide, de pardon, … .
Comme l’accumulation de gouttes d’eau finit par former un océan, l’accumulation des pensées individuelles de colère contribue à créer des égrégores de colère puissants qui peuvent faire basculer une personne : un jour où elle est plus fragile émotionnellement, une nouvelle colère peut la connecter à un égrégore de colère particulièrement puissant ; l’avalanche de pensées de colère qui en résulte l’amène à perdre le contrôle d’elle-même et à faire un passage à l’acte qu’elle parvenait à retenir jusque là.
C’est la raison pour laquelle nous avons tous une part de responsabilité dans les phénomènes de violence, de guerre, d’exploitation d’autres humains, …

 


 

Nos croyances nous dirigent

Tout ce qu’on expérimente dans notre monde physique vient de notre façon de penser. Nous créons notre vie par l’intermédiaire de nos pensées. Ceci est une information capitale qui devrait faire partie de l’éducation de tout enfant. On nous apprend à surveiller nos paroles, à faire attention à nos actions ; mais personne ne nous a jamais appris à surveiller nos pensées et nous croyons qu’elles n’ont pas d’impact sur notre vie. Pourtant, ce que nous vivons est le résultat de nos pensées, de nos croyances conscientes ou inconscientes.
Nous nous croyons libres, mais ce sont ces croyances, ces parties de nous générées par la peur de souffrir, qui nous dirigent. Généralement, nous sommes conscients seulement d’une infime partie de nos croyances et nous avons donc une vision totalement déformée de qui nous sommes vraiment. Et plus nos croyances sont importantes, plus elles nous dirigent.


Croyance = peur

Derrière une croyance, il y a toujours une peur. Il n’y a donc pas de croyances bénéfiques. Il y a seulement des croyances qui bloquent moins que d’autres.
Si une chose que nous désirons vraiment ne se produit pas alors que nous avons fait tout notre possible pour que cela arrive, cela signifie souvent qu’il y a une croyance, donc une peur, plus forte que le désir et qui empêche sa réalisation.
Lorsqu’on on vit une chose désagréable, c’est notre partie divine qui la fait arriver pour que nous prenions conscience d’une croyance qui nous bloque. Il nous arrive toujours ce dont nous avons besoin pour évoluer : tout est géré par la loi de l’attraction, ce qu’on attire à soi est fait pour nous aider à prendre conscience de nos croyances. Ainsi, nos maladies sont des cadeaux, les gens qui nous énervent sont des cadeaux.

 


 

Les croyances sont mises en place dans l’enfance, période où notre niveau de conscience est restreint, où nous sommes entièrement dépendants de nos parents. Ou bien elles sont héritées de nos parents, de la société, qui nous les transmettent à travers l’éducation. C’est la raison pour laquelle il est fort utile de s’interroger régulièrement sur ce que nous croyons en nous demandant : Est-ce que ce que je crois en matière de ……. est-ce bon pour moi ? D’où est-ce que je tiens cette croyance ? Est-ce que ça m’aide de croire cela ?
Au fur et à mesure que nous avançons dans la vie, les croyances deviennent un frein à notre évolution et leurs conséquences négatives finissent par être plus importantes que l’effet protecteur : nous finissons par créer dans notre vie ce que nous cherchions à éviter grâce à la croyance.
Exemple : Reprenons celui du petit garçon qui a développé la croyance qu’être vrai, c’est être mauvais et faire souffrir les autres : à force de ne pas oser dire ce qu’il pense, il risque d’entendre des reproches de son patron, de sa femme, ou de ses enfants, parce qu’il ne communique pas vraiment. Et il constatera qu’il est arrivé au résultat exact qu’il cherchait à éviter : il vit de la souffrance générée par le fait de s’être tu alors qu’il se taisait pour éviter de la souffrir. S’il ne fait rien pour libérer sa capacité à exprimer ce qu’il ressent, il peut développer des problèmes en lien avec la gorge, les cordes vocales ou toute autre partie du corps intervenant dans l’action de parler.

Si nous ne comprenons pas les messages de notre partie divine nous invitant à laisser aller l’ancienne croyance, la maladie apparaît : c’est vraiment le signe qu’il est temps de remettre en cause notre vieille façon de penser.
Lorsque nous lâchons une croyance, il y a plus d’espace pour l’expression de l’être véritable que nous sommes et, donc, pour la réalisation de nos potentiels.

 


 

 



15/12/2011
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