Origine des maladies

 


 

Il est intéressant de constater que notre époque moderne, qui développe de plus en plus la communication vers l’extérieur, est aussi celle de l’éloignement de soi. Cependant, qu’on le veuille ou non, les dimensions subtiles de l’être humain sont là, existent et s’expriment tous les jours, notamment à travers la maladie. Pour pouvoir les comprendre et accéder à leur sens profond, il nous faut accepter que le paradigme qui les concerne soit différent de celui du regard mécaniste. Il en est ici comme de la physique et des différences fondamentales qui existent entre les physiques classique et quantique. L’une se préoccupe du pondéral et du macroscopique et l’autre du subtil et du microscopique. Elles ne s’excluent pas, contrairement à ce que certains voudraient. Elles se préoccupent simplement de niveaux différents tout en étudiant la même chose. Le lien entre elles, comme pour l’humain, est un principe de cohérence.


Ainsi que l’écrit le Dr. Thierry Médynski, dans la préface de « Dis moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », premier ouvrage écrit sur le sujet ;

« Pour la médecine occidentale, tel terrain génétique prédispose à telle maladie. Cette prédisposition peut être congénitale (terrain HLA) ou acquise (mutation chromosomique). Pour l'Orient, la maladie témoigne d'un obstacle à la réalisation du Chemin de Vie. La conscience exprime ainsi, par des troubles énergétiques générateurs de maladies, les entraves à son plein épanouissement.

Ces deux visions ne sont pas forcément incompatibles, surtout lorsque l'on sait que chez la souris, par exemple, des expériences de stress provoqué peuvent engendrer des altérations chromosomiques. C'est pourquoi avec exactement le même terrain génétique, un individu exprimera la maladie tandis que l'autre restera en bonne santé ».

Il est cependant difficile de comprendre les relations entre le corps et l’esprit et par conséquent la signification des maux du corps par rapport aux bleus de l’âme, si nous n’élargissons pas le regard que nous portons sur l’homme et sur la vie. Si nous restons en effet au stade de l’homme “ machine ”, c’est-à-dire composé de pièces indépendantes et interchangeables en fonction des progrès techniques de la science, les relations proposées, peuvent sembler tenir de la magie, de la voyance, de l’imaginaire pur et simple ou du délire. Car c’est bien ici que se situe la question, à savoir “ comment et pourquoi relier les manifestations physiques, les symptômes, les maladies ou les accidents avec ce qui se passe, ce qui se joue en nous ”. L’observation mécaniste ne peut pas le faire car son regard est “ collé ” au symptôme. Son champ d’observation est de ce fait restreint, que ce soit dans le temps ou dans l’espace. L’origine des maux ne peut alors se justifier que par le hasard (accident) ou par des éléments qui nous sont extérieurs (virus, microbe, nourriture, environnement, etc.).

Après plus de 20 années de pratique professionnelle, ma conviction est faite depuis longtemps. Le hasard n’existe pas et la maladie est l’expression plus ou moins claire et directe, mais sans aucune ambiguïté, de « distorsions intérieures ». A travers la psycho-énergétique, j’ai cherché à établir une logique à ce constat. En observant l’homme dans sa globalité physique et temporelle, j’ai constaté qu’il devenait possible de relier à nouveau les différents niveaux qui composent son existence, lui donnant ainsi sa dimension véritable, qui est avant tout spirituelle. Cette nouvelle lecture nous permet alors de mieux comprendre la raison “ d’être ” de cet être humain et par conséquent aussi les raisons de son “ mal-être ”.

Mais comprendre ne suffit pas toujours. L’approche psycho-énergétique nous rend également « acteur de nos guérisons » tout en intégrant et acceptant si nécessaire l’aide que la médecine classique ou les approches alternatives peuvent apporter. Elle suscite la compréhension de liens profonds, codifiés par l’énergétique chinoise, la psychologie moderne, jungienne entre autre, lui donnant un « sens occidental » et des structures conceptuelles « lisibles » par la plupart d’entre nous.
sens des maladies
La référence profonde à la conceptualisation connue à travers la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) et aussi le Shiatsu, donne ses lettres de noblesse à la psycho-énergétique. La MTC et les principes vibratoires qu'elle a élaborés depuis des millénaires sont en effet difficilement contestables et l'acupuncture par exemple a depuis longtemps montré son efficacité clinique, puisqu'on l'utilise même pour effectuer certaines anesthésies. Or, à travers ses concepts "d'entités viscérales ou de psychés organiques", la MTC a très clairement posé les bases solides d'une interactivité permanente entre le corps et l'esprit, qu'elle n'a jamais dissociés. Les récents travaux connus en psychosomatique ou en neuro-bio-immunologie démontrent d'ailleurs de nos jours la validité de ces principes.

Il est essentiel enfin qu’il soit bien clair que l’idée de la relation corps / esprit, qui sous-tend la psycho-énergétique, va au-delà de la notion de terrain, bien connue dans toutes les médecines non-conventionnelles, pour intégrer totalement celle de comportement, d’attitude psychiques. En effet, on peut envisager que les modifications de terrain favorables à l’installation d’une maladie, soient produites par des modifications biochimiques internes elles mêmes induites par modes de pensées et non simplement par des comportements physiques bien définis (stress, fatigue, alimentation, hygiène,etc.). On peut également envisager qu’il en soit de même pour les traumatismes dont les mécanismes sont alors associables à un système inconscient procédant d’une dynamique de type « acte manqué réussi ».

Nous pouvons illustrer notre propos à travers le diabète. Le pancréas est un organe qui participe à la digestion et gère, entre autres, par l'insuline qu'il fabrique, le taux de sucre que nous avons dans le sang. Nous sommes dans ce que la Médecine Traditionnelle Chinoise qualifie de Principe énergétique de la Terre, avec des organes « besogneux et travailleurs » principalement mobilisé sur la tâche digestive. Ce sont des exécutants « sérieux et raisonnables ».

sens psychiques maladies Les dysfonctionnements du pancréas signifient que nous avons tendance à traverser la vie trop raisonnablement, c’est-à-dire en laissant insuffisamment de place au plaisir, à la joie. Le devoir et les règles sont importants, le professionnel et le matériel étant les choses essentielles. La vie manque alors de cette douceur dont nous avons tous besoin. Les soucis matériels intériorisés et les angoisses obsessionnelles, les peurs de manquer ou de ne pas savoir, de ne pas être à la hauteur, sont les signes exprimés par les problèmes pancréatiques ou de la rate. La tendance à vivre dans le passé, par peur de ne pas gérer le présent ou le fait de cultiver des mémoires de ce passé peuvent se manifester par des tensions ou des maladies du pancréas. Le besoin de correspondance aux normes, de respect des règles, voire de dépendance par rapport à celles-ci, peut être exprimé par des déséquilibres de la rate et du pancréas. Ceci se retrouve au niveau énergétique en ce sens que c’est l’énergie de la Rate-Pancréas qui a entre autre la charge du cycle menstruel, que l’on nomme plus simplement « les règles ». Il se retrouve aussi dans le diabète dans le fait que les personnes concernées par ce déséquilibre doivent être très vigilantes sur la « régularité » de leur vie. Les moments des repas et toutes les habitudes de vie doivent être « réglés » parfaitement et respectés le plus scrupuleusement possible, au risque sinon de déclencher un malaise.

Que représente le sucre dans notre vie? Il représente la douceur, la gentillesse et par extension devient une preuve d’amour ou de reconnaissance. Il est dans toutes les cultures du monde la récompense, le cadeau, la douceur que l’on donne aux enfants lorsqu’il ont été sages (respecté les règles), lorsqu’ils ont eu de bonnes notes à l’école (répondu aux normes) ou simplement lorsqu’on a envie de leur faire plaisir. Le vécu d’une autorité (père) excessive ou injuste, ou certains chocs psychologiques forts au cours desquels l’individu est confronté à la destruction brutale de sécurités ou de croyances affectives peuvent être exprimés par l’apparition d’un diabète.

Une jeune femme était venue me consulter car elle souhaitait avoir un enfant mais son diabète l’en empêchait. L’analyse de sa situation nous sens psychique maux physiques permit de remonter jusqu’à un drame qu’elle avait vécu dans son enfance. Alors qu’elle était âgée de 7 ans, elle marchait un jour sur le bord d’une route en compagnie de sa soeur. Une voiture qui venait en sens inverse se déporta sans raison et vint heurter violemment cette petite soeur qu’elle adorait. C’est avec une terreur sans borne qu’elle vit sa soeur mourir sous ses yeux et elle resta pendant plusieurs semaines sans pouvoir parler ni exprimer sa souffrance devant la perte de ce qui lui était le plus cher, de ce qui remplissait sa vie de douceur. Six mois plus tard les premiers signes de diabète apparurent. Après trois séances de travail sur cette mémoire émotionnelle et sur les énergies concernées, son taux de sucre se mit à baisser lentement mais progressivement. Je lui conseillais d’aller consulter parallèlement un ami médecin homéopathe afin d’accompagner notre travail par une assistance médicale « intelligente », c’est-à-dire destinée à stimuler ses fonctions pancréatiques et non à les remplacer. Quelques mois plus tard cette jeune femme eu une petite fille...

 





15/12/2011
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